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Focus sur la chirurgie mini-invasive du rachis

La chirurgie mini-invasive du rachis et les di érentes techniques auxquelles elle fait appel, apportent aux patients un véritable confort post-opératoire tout en réduisant les risques de complications et les durées d’hospitalisation.

À la clinique de Vitrolles, la chirurgie orthopédique du rachis concerne chaque année plus de 400 patients adressés par les rhumatologues du territoire, les médecins traitants ou certains hôpitaux,
comme le service des urgences d’Arles. Dans près de 50 % des cas, les patients peuvent bénéficier d’un traitement chirurgical mini-invasif qui présente de nombreux avantages. Cette approche permet en effet d’optimiser le geste chirurgical tout en minimisant l’agression des tissus, que ce soit au niveau de la peau avec de plus petites incisions, qu’au niveau des muscles, plus épargnés, et des structures osseuses.

Ultraspécialité et précision millimétrique

Si les gestes sont les mêmes qu’en chirurgie conventionnelle, ils nécessitent toutefois une ultraspécialisation, un matériel adapté et s‘exécutent à travers de très petites incisions. La chirurgie mini-invasive du rachis postérieur, s’applique principalement aux hernies discales, traitées par micro-endoscopie tubulaire, aux cures de canaux lombaires étroits, ou encore au traitement
percutané des fractures vertébrales.
Dans ce cadre, la technique d’expansion intracorporéale d’implant avec cyphoplastie, permet de réduire la fracture et de rétablir la hauteur de la vertèbre tout en pratiquant des incisons millimétriques. Pour le rachis antérieur, un écarteur spécifique permet de pratiquer de très petites incisions (5-6 cm) au niveau abdominal pour réaliser l’arthrodèse vertébrale mini-invasive consistant à retirer le disque intervertébral lombaire pour le remplacer par une cage intersomatique.
Cette approche présente un réel avantage par rapport aux techniques conventionnelles qui
occasionnent souvent de larges ouvertures et augmentent les risques de dégâts musculaires. Si les durées d’opération ne changent pas (30 min à 1h), les temps d’hospitalisation consécutifs aux chirurgies mini-invasives sont euxconsidérablement diminués. Certaines fractures ou hernies peuvent même être traitées en ambulatoire.
En diminuant les saignements et les atteintes musculaires, la chirurgie mini-invasive réduit considérablement les douleurs post-pératoires, mais aussi les risques de complications à moyen et long termes, favorisant une récupération plus rapide.

DR MATHIEU CARISSIMI, CHIRURGIEN DU RACHIS

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